Le domaine et son vignoble biologique se situent sur la commune de Juillac en Gironde, à 25 km au Sud Est de Saint Emilion, sur la rive gauche de la Dordogne.
La propriété est bordée par les vestiges d’une ancienne voie romaine qui traversait la Dordogne depuis Montcaret jusqu’à Bordeaux, à 60 km à l’ouest de Juillac. Les premières vignes de la région datent de l’époque romaine, au 1er siècle après J-C. Au fil des siècles, le vignoble de Bordeaux deviendra l’un des plus célèbres au monde.
Le château est bâti en 1590, d’abord en tant que forteresse militaire sous le règne du Roi Henri IV (1589-1610).
En 1989, Freddy et Maïté Pantarotto deviennent propriétaires de La Roberterie. Ils écrivent ensemble son histoire jusqu’à son rachat en 2015 par Artur et Linda Zimmer. Ces derniers entreprennent alors la restauration du domaine, détérioré au cours des décennies passées, et initient l’expansion et la modernisation de l’exploitation. De même, la conduite du vignoble est alors optimisée à son maximum. Tous ces projets sont achevés à la fin de l’année 2018.
Il y a désormais sur le domaine, un château magnifiquement restauré et une exploitation viti-vinicole à la pointe de la technologie, qui produit, sur un terroir d’exception, des vins bios de la plus haute qualité, régulièrement récompensés lors de concours.
La Roberterie est gérée par une équipe soudée, réunissant des personnalités et expériences très variées mais complémentaires. Tous épicuriens dans l’âme, ses membres sont liés par l’amour de leur travail et par leurs passions communes.
Né à la lisière ouest de la forêt noire, Artur grandit dans l’un des vignobles incontournables d’Allemagne. Depuis les vignes familiales, il aperçoit les Vosges et le clocher de la cathédrale de Strasbourg, bâtie au cœur du célèbre vignoble alsacien, dans la région du Rhin.
Pendant toute son enfance, il effectue la plupart des travaux nécessaires à la production de vin : la taille d’hiver, les labours à cheval, les traitements, les vendanges manuelles, le nettoyage des barriques ou le pressurage. Il observe avec curiosité le travail de son grand père au chai, et lui apporte son aide.
Au lycée, Art apprend le français et passe plusieurs mois en France, grâce à un programme d’échange scolaire. Il développe un attachement profond pour ce pays et ses habitants. Après le lycée, il intègre une école d’ingénieur en Chimie, à Berlin. En tant que jeune ingénieur, il s’intéresse d’abord aux fermentations et à la distillation dans l’industrie des alcools et spiritueux. Plus tard, après son départ pour les États Unis, il bifurque vers les procédés de concentration et déshydratation dans l’industrie agroalimentaire, mettant l’accent sur la production de produits laitiers et de jus de raisin et pomme.
En 1994, Art crée sa propre entreprise avec sa femme Linda. Pendant près de 25 ans, leurs affaires prospèrent et l’entreprise connaît un réel succès. Ils cèdent progressivement les parts de leur société d’ingénierie jusqu’à ce qu’ils la quittent fin 2018.
Art a toujours rêvé à passer davantage de temps en France. Ce rêve se concrétise en 2015 par l’acquisition du Château La Roberterie. Le domaine est implanté dans un cadre idéal, sur un terroir d’exception et avec un vignoble parfaitement entretenu. Quant à la bâtisse et aux chais, ils sont alors détériorés, mais pleins de charme et de potentiel.
En combinant leurs qualités dans les domaines de l’ingénierie, de la construction, de l’entreprenariat et de la réalisation de projets, Art et Linda font du Château La Roberterie un véritable joyau en seulement trois ans.
Née à Chicago, Illinois, Linda apprend le français au lycée sans vraiment envisager de visiter un jour la France, et encore moins d’y acquérir un vignoble, une exploitation et un château. Elle a un niveau d’étude supérieur en comptabilité et gestion d’entreprise. Ses études ainsi que plusieurs années d’expérience permettent à Linda d’accomplir parfaitement toutes les fonctions administratives et financières, pour lesquelles elle travaille en binôme avec Maïté. Aux côtés de son mari, elle a fondé pas moins de trois entreprises à succès, dont Château La Roberterie prend également le chemin.
Linda n’apprécie plus la vie de bureau. Amoureuse des grands espaces, elle aime profiter de la nature qu’offre la campagne de Juillac. Vous la verrez jardiner et parcourir routes et vignobles à bicyclette. Si besoin, elle participe aussi aux travaux du chai et du vignoble. Son intérêt pour le vin grandit au fur et à mesure qu’elle en apprend sur la viticulture et la vinification. Linda apprend aussi bien la langue que la cuisine française, et sent qu’il lui reste encore tant à apprendre. Mais le fait de pouvoir profiter des fruits de la vigne fait que tous ses efforts en valent la peine.
Simon possède un bagage de savoirs unique, combinant des études de commerce (Master of Business Administration) et d’ingénierie (Diplôme d’Ingénieur Électrique) ainsi que des expériences de vie dans 5 pays différents. Il parle couramment anglais, espagnol et allemand (Diplôme universitaire en Allemand). Une de ses plus grandes réussites et fiertés, c’est d’être le cofondateur d’une association d’aide humanitaire internationale (ONG). Elle a pour but d’approvisionner en eau, en équipements et pratiques sanitaires des communautés rurales de Colombie. Cette association est venue en aide à plus de 10 000 personnes et continue encore de s’épanouir au sein d’une grande ONG internationale.
En plus de son travail à temps complet dans l’industrie solaire, Simon est engagé dans les projets marketing et communication de La Roberterie, dans la présence sur les réseaux sociaux et la conception du site internet. Il apporte aussi son aide dans les opérations commerciales aux Etats Unis. Récemment, il a participé à la création de la société d’import-export Château 1590 LLC, dont il est copropriétaire. Cette société assure la distribution des vins du Château La Roberterie aux Etats-Unis.
Fils des métayers du domaine, Freddy a toujours vécu à La Roberterie : il connaît son histoire, son parcours, ses secrets, et lui voue un attachement tout particulier. Après avoir grandi dans cette propriété familiale, il obtient un diplôme d’ébénisterie en 1978 dont il garde ingéniosité et inventivité : Freddy a toujours la bonne idée pour adapter matériels et équipements à ses besoins.
Mais, amoureux de la nature et des grands espaces, il décide rapidement de revenir à ses racines, la viticulture. Il revient travailler à La Roberterie, d’abord en tant que fermier, puis en tant que propriétaire. En effet, il rachète la propriété en 1989 après son mariage avec Maïté : ensemble, ils décident de stopper la production en cave coopérative et de créer leur propre chai de vinification. Très sociable et investi, Freddy s’intègre à la vie associative de la région en tant que joueur de rugby pendant 15 ans, avant d’entraîner les équipes Benjamins et Minimes. Il est également élu pour 8 ans au syndicat des vins de Bordeaux et Bordeaux supérieur.
Après la vente de la propriété en 2015, il poursuit et optimise l’entretien du vignoble. Il participe aussi à la supervision des travaux de rénovation en vue d’optimiser le travail du chai dans ses moindres détails (confort, sécurité, logistique). Devenu directeur technique de La Roberterie, Freddy poursuit son rôle de gestion du vignoble et des vinifications.
Fille de viticulteur en AOC Montagne Saint-Emilion, Maïté grandit au rythme des vendanges et des millésimes successifs. Après des études de secrétariat, elle intègre la propriété de son père dans les années 80. De la vigne au chai, Maïté y occupe tous les postes, y compris les versants administratifs et commerciaux. En 1989, elle écrit avec Freddy une nouvelle histoire personnelle et viticole, lorsqu’ils se marient et deviennent propriétaires de La Roberterie.
Elle s’implique, elle aussi, dans les projets communautaires, en étant conseillère municipale de Juillac pendant 14 ans, puis administratrice à la caisse locale du Crédit Agricole depuis 2006 (directrice depuis 2020).
En 2015, à la vente de la propriété, elle devient directrice administrative de La Roberterie. Elle joue un rôle important dans la renaissance du domaine, en s’assurant du bon déroulé des rénovations, mais aussi en participant aux aspects promotion, communication, et commercialisation, qui prennent alors un nouveau départ. Enfin, en contribuant aux travaux de la vigne et aux dégustations, Maïté apporte son expérience et ses idées à chaque nouveau projet de La Roberterie.
Fille de négociant dans la vallée de la Loire, Caroline connaît le vin depuis toujours. Elle se tourne donc naturellement vers ce domaine et obtient un double diplôme d’ingénieure agronome (Angers) et d’œnologue (Bordeaux).
Dès ses premières expériences professionnelles, elle diversifie ses compétences en travaillant en châteaux (Palmer, Mouton-Rothschild…), cave coopérative (Duras), société de négoce (Sovex-Woltner). Ses missions sont toujours très variées : production, management, démarches qualité, conseil, formation …
Responsable du Château des Mille Anges pendant 6 ans (34 ha, Cadillac) puis propriétaire depuis 2008 d’un petit vignoble en Saint-Emilion Grand Cru, Caroline connaît parfaitement les enjeux de la gestion d’un domaine viticole.
Et c’est avec cette précieuse expérience qu’elle conseille depuis 2015, au sein de l’Oenocentres Soussac, une trentaine de propriétés. Elle complète l’équipe de La Roberterie depuis 2017 : en arrivant pendant la rénovation des chais, son aide est cruciale pour la mise en place de nouveaux équipements et itinéraires techniques, notamment pour la naissance de la cuvée haut de gamme Primus, ou pour la première production de Sauvignon Blanc en 2018.
